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Rivière Gardon à Alès, GardRivière Gardon à Alès, Gard
©Rivière Gardon à Alès, Gard
Une ville moderne où il fait bon vivre

Alès, capitale des Cévennes

Avec simplicité et authenticité, entre traditions et modernité

Au carrefour des grands axes reliant Méditerranée et Massif central, Alès est une ville majeure des Cévennes, à seulement une heure de Montpellier et une trentaine de minutes de Nîmes et d’Uzès.

Porte d’embarquement vers la réserve de biosphère et de ciel étoilé du Parc national des Cévennes, l’ancienne cité minière devenue 2e agglomération du Gard a su se réinventer sans renier ses origines. Capitale économique et culturelle à part entière, honorée du titre de Ville 4 fleurs et Fleur d’or pour la qualité de son cadre de vie, Alès a beaucoup à offrir.

L’histoire d’Alès

Un nœud de communication

Alès a cette particularité d’avoir toujours été le point de rencontre dans une zone de passage entre le Rhône, le littoral méditerranéen et les Cévennes. Son nom dériverait de deux mots celtiques : AL (hauteur) et ES (région, territoire). Il signifierait territoire élevé, notion relative, qui doit s’entendre par rapport à la plaine de Nîmes.

Lieu de transition en relation avec des lieux escarpés riches de cavités naturelles, son site fut très tôt occupé, dès la Préhistoire.

Des temps immémoriaux à l’ère industrielle, venez découvrir l’histoire d’Alès.

à ne pas manquer à Alès

Les principaux monuments

Alès, ville festive

À Alès, de nombreux événements rassembleurs rythment la vie des habitants et touristes : Estiv’Alès et ses rendez-vous festifs dans la chaleur de l’été, le festival cinéma Itinérance, la féria, Cratère surface, la Semaine cévenole, les Fous Chantants, le festival de théâtre populaire Les Atypiques, la semaine internationale du hip-hop, Temps de cirque…

Alès, ville de culture et de loisirs

Alès est une ville culturellement dynamique, scène de rencontres de tout un bassin de vie. Vous pouvez y retrouver de nombreuses occasions de vous divertir.

Un week-end à Alès

Retrouvez tous nos conseils et bons plan pour découvrir Alès, une ville pleine d’histoire qui ne cesse d’être animé par ses nombreux évènements  !

Vous pourrez y visiter les principaux monuments ou bien y faire des visites en quête de culture.

Alès, ville 4 fleurs

Entre parcs et jardins

Le saviez-vous ?

L’embellissement de la ville lui a valu l’obtention de la 4ème fleur « villes et villages fleuris » en 2008 – un honneur renouvelé en 2011, 2014, 2017 et 2020, année où Alès est devenue aussi l’une des 4 communes françaises récompensées par le trophée de la “Fleur d’Or” (la plus haute distinction possible, attribuée chaque année à un nombre restreint de communes “4 Fleurs”).

L'histoire d'Alès en détails

Au Néolithique

Des fouilles archéologiques ont mis en évidence des traces d’occupation humaine sur la colline de l’Ermitage.

À l’Antiquité

Au IVe siècle avant Jésus-Christ, les Volques Arécomiques – peuples de la Gaule narbonnaise – s’installent dans notre région et marquent le sommet de l’Ermitage d’une fortification de gros blocs juxtaposés.

Au Moyen-Âge

L’importance économique de la ville, stratégiquement située sur le chemin de Régordane, est attestée. La seigneurie d’Alès appartient alors à la famille Pelet.

Au XIIIe siècle, alors que la seigneurie a été partagée entre Raymond Pelet et Bernard d’Anduze, les fondements de la vie municipale alésienne se mettent en place – c’est une remarquable avancée pour les habitants de la ville.  De la même époque datent les premières traces écrites de l’exploitation du charbon de terre, près d’Alès.

À l’époque Moderne

L’Édit de Nantes de 1598, qui met fin aux guerres de Religion, retient Alès comme l’une des places de sûreté protestante autorisée. Mais les luttes religieuses reprennent jusqu’à la Grâce d’Alès ou traité de la Paix d’Alais signée le 27 juin 1629 en présence du roi Louis XIII et du cardinal de Richelieu. Cet édit respecte la liberté de conscience et de culte mais enlève aux villes leurs places fortes et ordonne la démolition des remparts.

Durant un demi-siècle, la répression contre les protestants s’intensifie pour aboutir à la révocation de l’Édit de Nantes en 1685. Afin de réduire la révolte, la construction du Fort Vauban sur l’emplacement de deux châteaux des seigneurs est décidée. Alès devient aussi siège d’un évêché.

L’ère industrielle

C’est avec le charbon que démarre l’aventure industrielle à Alès au XVIIIe siècle, lorsque Pierre-François de Tubeuf obtient, par plusieurs arrêts royaux entre 1771 et 1774, le privilège d’exploiter les mines qu’il a découvert près d’Alès.

À cette même époque, le marché de la soie est également florissant. La foire de la Saint-Barthélemy, organisée chaque été le 24 août à Alès, est alors renommée comme le plus grand marché des soies de la région. 3 millions de pièces sont même vendues en 1769 ! La production de la soie est alors à son apogée, jusqu’en 1855 où l’apparition de la maladie des vers à soie – la pébrine – nécessita la venue de Pasteur à Alès.

Au XIXe, Alès entre réellement dans l’ère de l’industrialisation. Les premiers chemins de fer sont mis en place. La Compagnie des Mines, Fonderies et Forges d’Alès est créée en 1830. Et en 1843, nait la première école pour former des maîtres-ouvriers, l’Ecole des maître-mineurs qui deviendra la prestigieuse Ecoles des Mines d’Alès.

En 1912, la production charbonnière atteint 2 millions de tonnes. Et en 1947, on dénombre 20 000 mineurs. Mais à partir de 1958, les prix de revient deviennent peu concurrentiels par rapport aux autres sources d’énergie et la production baisse progressivement.

Alès doit alors se réinventer et connait plusieurs époques de reconversion industrielles avant de devenir aujourd’hui l’une des meilleures agglomérations de France pour entreprendre, classée 2e pôle industriel d’Occitanie grâce à ses filières d’excellence autour des sports mécaniques et des éco-technologies.

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