Génolhac est un village médiéval dont l’histoire remonte au XIe siècle. Secoué par les troubles politico-religieux, chacune de ses ruelles raconte cette histoire troublée et fascinante.
Parmi les premiers seigneurs de Génolhac, on compte Bermond d’Anduze, neveu du comte Raymond VII. Sous son règne, en 1234, que la région bascule dans le catharisme. Louis IX et le pape rattachent le Languedoc au royaume de France en 1242.
Suite à cela, Guillaume IV de Randon, souhaitant asseoir son pouvoir dans sa seigneurie, demande la construction d’un couvent. En 1302, après une bataille politique acharnée, les Dominicains s’installent enfin à Génolhac.
Avec la guerre de Cent Ans, ce sont les Anglais qui tentèrent d’envahir les terres de Génolhac. Rebelles dans l’âme, les cévenols revendiquèrent leur appartenance au royaume de France et repoussèrent les Anglais. Malheureusement, Génolhac subit de plein fouet les ravages de la peste noire en 1349.
Suit une période plus prospère: la Renaissance. Le relâchement des mœurs qui s’ensuit amène Luther à exiger une nouvelle religion: le protestantisme. Les huguenots tentent alors de s’imposer autour du Mont Lozère, mais sont pourchassés et brûlés sur place publique. Durant la guerre des Camisards, on peut notamment retenir les actes héroïques et très controversés de Jouany, chef camisard, et les 12 000 hommes qui furent tués.